La réponse courte est oui.
Si tu vas voir sur les sites des fabricants de pilotes, leurs systèmes intègrent des capteurs de mouvements à 9 axes dans trois dimensions, qui permettent de mesurer les changements de cap, roulis, tangage, accélérations comprises.
Sinon, comment crois-tu que ces pilotes seraient capables de gérer le cap de trucs aussi complexes que les IMOCA, qui sont capables d'accélérations (ou décélérations) très subites qui modifient en profondeur le vent apparent.
B&G : [www.bandg.com]
Raymarine: [www.raymarine.fr]

Maintenant, est-ce que la technologie utilisée est exactement la même que celle utilisée dans les drones, je ne sais pas. Mais ça remplit les mêmes fonctions. À l'origine, je crois que ces capteurs étaient dérivés de centrales inertielles du type gyroscopique utilisés dans les missiles, mais la technologie a évolué là aussi.

On utilisait déjà des capteurs gyroscopiques dans des systèmes comme le mien dont le calculateur a maintenant 15 ans (SPX30 Raymarine).

Évidemment, le capteur ne suffit pas, il faut aussi le calculateur idoine. Ceux-ci sont maintenant capables d'auto apprentissage pour s'adapter aux temps de réactions spécifiques de votre bateau.

Sur le mien, qui commence à dater, on peut déjà paramétrer le degré de réponse. C'est beaucoup plus sophistiqué maintenant. Évidemment, on a rien pour rien, la consommation électrique peut augmenter assez rapidement si on choisit un degré de réponse très élevé. Il faut donc s'intéresser de près à ces paramètres.

C'est pas l'homme qui prend la mer, c'est la mer qui prend l'homme (Renaud)



Antoine (C&C 30)